Patrick Poivre d'Arvor
Fragments d'une femme perdue
aux éditions Grasset - août 2009
Lien de l'article sur LE GUIDE DU LIVRE :
Partage sur :
« Violette est vraiment une femme perdue, comme le titre de ce livre l'annonce. Elle ne sait pas vraiment qui elle aime. Son mari qui existe peut-être. La femme avec qui elle passe quelques nuits. Les amants de passage qui arrivent dans sa vie pendant ses voyages, dans les hôtels, aux quatre coins du monde. Alexis, son amoureux d'elle qui l'aime à la folie et l'autre, un homme de l'ombre. La liste est longue de ses Liaisons dangereuses. Est-elle une Madame Bovary ? Est-elle une call-girl ? Même Alexis son amoureux en doute encore. Il est attiré par elle, justement grâce à tous ces mystères. Il n'a avec elle que des vacances courtes, des week-ends sans lendemain. Ils se quittent souvent, sans donner de nouvelles. Alexis tombe rapidement dans le piège de la recontacter pour une prochaine rencontre avec elle, après une longue séparation. Sont-ils un couple ? Ils ne vivent pas ensemble sous le même toit. Alexis veut se marier avec elle alors qu'elle a déjà un mari. Alexis veut un enfant d'elle mais elle a des fausses couches à répétition et accouche d'un enfant mort-né d'un autre homme que lui. Elle a toujours quelqu'un dans sa vie quand elle communique avec lui a distance par lettres postales ou messages Internet. Alexis tourbillonne dans la folie de cette femme qui ment tout le temps. Il aime ce genre de femme qui font du mal, qui font souffrir les autres personnes. Arrivera-t-il a atteindre ses rêves de vie pour être avec cette femme diabolique, qui ne pense qu'à la mort et qui veut se suicider ? Va-t-il lui même se suicider ?
Fragments d'une femme perdue de Patrick Poivre d'Arvor, est agréable à lire avec ses phrases courtes, mais il démontre la cruauté de cette femme si méchante avec tout son entourage. Une femme pas que perdue mais errante, déviante et inadaptée. Elle s'étourdie dans ses voyages, soit-disant toujours attendue par son mari qu'elle quitte constamment. Elle ne sait pas aimer. Dans le titre du livre, justement, nous voyons en rouge le mot "aimer". Elle croit aimer Alexis, son amoureux, en l'insultant, en le rabaissant et en créant des crises de nerfs, pour l'"envoyer balader" et en lui demandant tout le temps de la quitter. Mais Alexis s'accroche à elle, au mal qu'elle lui procure. L'auteur fait même allusion à Freud qui disait que d'aimer des femmes "mortes vivantes" était le résultat de "relations mère-fils" trop proches et intimes ; "des mères couvant trop leurs fils". Va-t-il disparaître de la vue de Violette pour sa propre liberté d'homme méritant une autre vie ?
Page 234 : « L'un d'eux exposa un jour devant lui une théorie qu'il disait tenir du bon docteur Freud : selon lui, les hommes qui vont vers les femmes dangereuses, celles qui les entraînent vers leur perte, ont été trop aimés par leur mère, trop couvés.»
Page 86 : « Plus tard, il lui avoua qu'il avait été intimidé comme jamais et qu'il avait craint de ne pas savoir la faire jouir. A n'en pas douter, cet homme-là était vraiment très amoureux. Elle aussi, en apparence.»
Page 87 : « Près de vingt-cinq ans les séparaient - elle avait toujours fréquentés des hommes plus âgés qu'elle - et elle craignait de devoir se justifier auprès de ses amis lorsqu'il lui faudrait le leur présenter. Pour l'heure, elle aimait assez l'idée de cet amour clandestin, et qui devait le rester.»
Page 92 : «Il ne lui parlait pas ; elle était si belle. Quand elle le quitta, il crut discerner un « Je t'aime ». Mais peut-être n'avait-il pas bien entendu.»
Page 115 : « Plus je l'aime, moins je la connais. Plus je m'approche du cœur de son cœur, plus je m'éloigne de son passé. Tout me paraît flou en elle, ses souvenirs, ses certitudes, ses vérités. Ai-je d'ailleurs vraiment besoin de tout savoir d'elle ?.»
Page 123 - 124 : « Je m'oppose à toi. Et je ne sais pas t'aimer. Je cherche un autre langage. Je n'y parviens pas. Officialiser notre liaison ? Je n'y crois pas. Nous sommes si proches mais nous suivons des chemins si distincts. Notre vie ainsi ne fonctionne pas. Je crains que tu ne m'enterres. Et je ne veux pas mourir d'ennui.»
Page 156 : « Viens t'asseoir à côté de moi pour écouter mon histoire. J'imagine mon cercueil recouvert de toutes les fleurs d'une vallée verdoyante. J'entends une musique jouée à la guitare sèche, d'un rythme lent. La mort d'une jeune femme qui s'était trompée. On se retrouvera un jour, je ne peux pas dire où, je ne peux pas dire quand.»
Page 185 : « Quelques mois plus tôt, ils avaient vécu une autre déclaration d'amour, plus magique celle-là, en un lieu de circonstance, Venise.»
Page 233 : « Ses amis ne cessaient de l'alerter : cette femme était mauvaise, fausse, cruelle, méchante. Il n'en avait cure : sans doute lui en voulaient-ils de le leur avoir confisqué...Que savaient-ils d'elle ?»
Page 239 : « Je n'ai personne dans ma vie, ni toi ni un autre. Je suis juste seule pour me protéger.»
Page 243 : « Tu as croisé la route d'un homme amoureux, qui voulait te tenir la main. Tu l'as rendu malheureux à vie.»»
« Violette est vraiment une femme perdue, comme le titre de ce livre l'annonce. Elle ne sait pas vraiment qui elle aime. Son mari qui existe peut-être. La femme avec qui elle passe quelques nuits. Les amants de passage qui arrivent dans sa vie pendant ses voyages, dans les hôtels, aux quatre coins du monde. Alexis, son amoureux d'elle qui l'aime à la folie et l'autre, un homme de l'ombre. La liste est longue de ses Liaisons dangereuses. Est-elle une Madame Bovary ? Est-elle une call-girl ? Même Alexis son amoureux en doute encore. Il est attiré par elle, justement grâce à tous ces mystères. Il n'a avec elle que des vacances courtes, des week-ends sans lendemain. Ils se quittent souvent, sans donner de nouvelles. Alexis tombe rapidement dans le piège de la recontacter pour une prochaine rencontre avec elle, après une longue séparation. Sont-ils un couple ? Ils ne vivent pas ensemble sous le même toit. Alexis veut se marier avec elle alors qu'elle a déjà un mari. Alexis veut un enfant d'elle mais elle a des fausses couches à répétition et accouche d'un enfant mort-né d'un autre homme que lui. Elle a toujours quelqu'un dans sa vie quand elle communique avec lui a distance par lettres postales ou messages Internet. Alexis tourbillonne dans la folie de cette femme qui ment tout le temps. Il aime ce genre de femme qui font du mal, qui font souffrir les autres personnes. Arrivera-t-il a atteindre ses rêves de vie pour être avec cette femme diabolique, qui ne pense qu'à la mort et qui veut se suicider ? Va-t-il lui même se suicider ?
Fragments d'une femme perdue de Patrick Poivre d'Arvor, est agréable à lire avec ses phrases courtes, mais il démontre la cruauté de cette femme si méchante avec tout son entourage. Une femme pas que perdue mais errante, déviante et inadaptée. Elle s'étourdie dans ses voyages, soit-disant toujours attendue par son mari qu'elle quitte constamment. Elle ne sait pas aimer. Dans le titre du livre, justement, nous voyons en rouge le mot "aimer". Elle croit aimer Alexis, son amoureux, en l'insultant, en le rabaissant et en créant des crises de nerfs, pour l'"envoyer balader" et en lui demandant tout le temps de la quitter. Mais Alexis s'accroche à elle, au mal qu'elle lui procure. L'auteur fait même allusion à Freud qui disait que d'aimer des femmes "mortes vivantes" était le résultat de "relations mère-fils" trop proches et intimes ; "des mères couvant trop leurs fils". Va-t-il disparaître de la vue de Violette pour sa propre liberté d'homme méritant une autre vie ?
Page 234 : « L'un d'eux exposa un jour devant lui une théorie qu'il disait tenir du bon docteur Freud : selon lui, les hommes qui vont vers les femmes dangereuses, celles qui les entraînent vers leur perte, ont été trop aimés par leur mère, trop couvés.»
Page 86 : « Plus tard, il lui avoua qu'il avait été intimidé comme jamais et qu'il avait craint de ne pas savoir la faire jouir. A n'en pas douter, cet homme-là était vraiment très amoureux. Elle aussi, en apparence.»
Page 87 : « Près de vingt-cinq ans les séparaient - elle avait toujours fréquentés des hommes plus âgés qu'elle - et elle craignait de devoir se justifier auprès de ses amis lorsqu'il lui faudrait le leur présenter. Pour l'heure, elle aimait assez l'idée de cet amour clandestin, et qui devait le rester.»
Page 92 : «Il ne lui parlait pas ; elle était si belle. Quand elle le quitta, il crut discerner un « Je t'aime ». Mais peut-être n'avait-il pas bien entendu.»
Page 115 : « Plus je l'aime, moins je la connais. Plus je m'approche du cœur de son cœur, plus je m'éloigne de son passé. Tout me paraît flou en elle, ses souvenirs, ses certitudes, ses vérités. Ai-je d'ailleurs vraiment besoin de tout savoir d'elle ?.»
Page 123 - 124 : « Je m'oppose à toi. Et je ne sais pas t'aimer. Je cherche un autre langage. Je n'y parviens pas. Officialiser notre liaison ? Je n'y crois pas. Nous sommes si proches mais nous suivons des chemins si distincts. Notre vie ainsi ne fonctionne pas. Je crains que tu ne m'enterres. Et je ne veux pas mourir d'ennui.»
Page 156 : « Viens t'asseoir à côté de moi pour écouter mon histoire. J'imagine mon cercueil recouvert de toutes les fleurs d'une vallée verdoyante. J'entends une musique jouée à la guitare sèche, d'un rythme lent. La mort d'une jeune femme qui s'était trompée. On se retrouvera un jour, je ne peux pas dire où, je ne peux pas dire quand.»
Page 185 : « Quelques mois plus tôt, ils avaient vécu une autre déclaration d'amour, plus magique celle-là, en un lieu de circonstance, Venise.»
Page 233 : « Ses amis ne cessaient de l'alerter : cette femme était mauvaise, fausse, cruelle, méchante. Il n'en avait cure : sans doute lui en voulaient-ils de le leur avoir confisqué...Que savaient-ils d'elle ?»
Page 239 : « Je n'ai personne dans ma vie, ni toi ni un autre. Je suis juste seule pour me protéger.»
Page 243 : « Tu as croisé la route d'un homme amoureux, qui voulait te tenir la main. Tu l'as rendu malheureux à vie.»»
Valérie chroniqueuse LE GUIDE DU LIVRE
Valérie chroniqueuse LE GUIDE DU LIVRE
Mon Profil Babelio :
--------------
Mon Profil Babelio :
--------------
« Cette femme " perdue " - pour elle-même ? Pour l'homme qui l'aime, et qu'elle ne cesse de quitter ? - est ce qu'on appelle une femme fatale : singulièrement belle, vénéneuse, fragile, cruelle, insaisissable... Ici, elle se prénomme Violette, comme l'illustre " Traviata " de Verdi. Et ceux qui prennent le risque de l'adorer sont en danger - après avoir été en extase. Faut-il alors plaindre Alexis, la victime qu'elle choisit dans ce roman ? Ou faut-il l'envier ?»
--------------
2011 :
Fragments d'une femme perdue : PPDA lourdement condamné :
« C'est une condamnation très lourde que la XVIIe chambre civile du Tribunal de grande instance de Paris vient d'infliger à Patrick Poivre d'Arvor: 33 000 euros pour avoir, dans son roman Fragments d'une femme perdue, porté atteinte à la vie vie privée et aux droits d'auteur de son ancienne compagne, Agathe Borne.»
« Le journaliste et écrivain Patrick Poivre d'Arvor, aura maille à partir avec la justice, selon des informations de l'Express. En effet, le 9 février 2011, la 17e chambre civile du TGI de Paris va devoir examiner une sombre histoire... de plagiat. Enfin, de contrefaçon, parce que c'est le terme officiel.»
« Agathe Borne, jeune femme rencontrée à Roland-Garros rêve d'écrire, quand elle rencontre PPDA. Leur collaboration se fera sur plusieurs ouvrages, mais également à la télévision et sera approfondie dans l'intimité. Une belle histoire, dans un style leucémique, aurait dit Desproges...»
Quand PPDA met en scène des fragments de vie privée.
« Hier, Patrick Poivre d'Arvor était convoqué à la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris pour « contrefaçon » et « atteinte à l’intimité de la vie privée ». Une de ses anciennes compagnes, Agathe Borne, lui reproche d’avoir exposé, dans son roman Fragments d'une femme perdue, sa vie intime, et reproduit des lettres d’amour et des textos qu’elle aurait écrits.»
« Poursuivi par son ex-compagne, Agathe Borne, qui l’accusait d’atteinte à l'intimité de la vie privée et de contrefaçon, Patrick Poivre d’Arvor a été condamné aujourd’hui par le tribunal de grande instance de Paris à verser 33 000 euros à la jeune femme ainsi qu’à l’interdiction de toute reproduction de son livre, « Fragments d'une femme perdue ». Agathe Borne, s’était en effet reconnue dans ce « roman » de l’ex-présentateur du 20 heures de TF1, paru en 2009 chez Grasset. Le tribunal a considéré que ce livre constituait bien une « atteinte à la vie privée » et une « contrefaçon ».»
« Patrick Poivre d'Arvor, qui se débat déjà avec des accusations de plagiat pour sa biographie d'Hemingway, doit comparaître le 9 février devant la justice pour "contrefaçon", cette fois pour son roman Fragments d'une femme perdue (Grasset, 2009), révèle mardi le site Internet de L'Express.
PPDA est attaqué par une ancienne petite amie, Agathe Borne, pour violation de la vie privée et contrefaçon – le terme juridique qui désigne le plagiat. Elle lui reproche d'avoir utilisé de longs passages signés de sa main pour écrire son roman, en grande partie épistolaire. L'affaire sera examinée par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance de Paris.»
Agathe, la femme qui accuse PPDA
Paris Match | Publié le 17/09/2011 à 10h13
Interview Bénédicte Martin
« Agathe Borne. Exactement comme il le décrit dans son livre, à Roland-Garros. C’est simple, son récit est fidèle à notre histoire pour les lieux, les dates, les voyages. C’est comme s’il avait recopié son agenda, mais en y ajoutant des éléments d’ordre intime dans le seul objectif de m’humilier. A part ça, ce livre, c’est ma vie. C’est pourquoi, quand il se réfugie derrière son statut d’auteur sur son site, cela me fait réagir. Ce livre n’est pas une fiction. Il se moque de ses lecteurs. Un auteur peut s’inspirer de choses vécues, mais les œuvres d’un créateur ne doivent pas être de la vampirisation. »
--------------
« Cette fille « perdue » (pour elle-même ? pour celui qui prend le risque d’en être follement épris ?) s’appelle Violette, comme l’héroïne de la « Traviata ». Elle est très belle, insaisissable, fourbe – mais, malgré cela, à cause de cela, elle devient l’obsession d’un homme, Alexis, sous les traits duquel on reconnaîtra sans peine l’auteur du roman qu’on est en train de lire. Précision : ce roman, qui illustre un genre très classique, depuis La femme et le pantin de Pierre Louys, jusqu’à Un amour de Dino Buzatti ou La vilaine fille de Mario Vargas Llosa) a, ici, une forme particulière, éclatée, « fragmentée », faite de lettres, de composition « polyphonique ». Par brèves séquences, on passe ainsi d’un point de vue à l’autre. Personne ne détient la vérité. Chacun est libre de s’aveugler à sa guise… Quant à l’intrigue, elle se déroule, inéluctable, jusqu’à un dénouement fatal. Au passage, il en aura vu de toutes les couleurs (mensonges, tromperies, trahisons, passions, déceptions…) pour une fille qui, comme d’habitude, « n’était pas son genre ».
VIDÉOS :
⁂
⁂
⁂
⁂
Animons ensemble
votre communication !
Bruno Tascon : Graphiste et Rédacteur
06 81 76 39 21
bruno2tascon@gmail.com
Animons ensemble
votre communication !
votre communication !
Bruno Tascon : Graphiste et Rédacteur
06 81 76 39 21
bruno2tascon@gmail.com
06 81 76 39 21
bruno2tascon@gmail.com
06 81 76 39 21
bruno2tascon@gmail.com
⁂
Blogueuses Littéraires
Les liens des blogs littéraires sur cet article :
https://le-guide-du-livre.blogspot.com/2020/03/blogueuses-litteraires.html
⁂
⁂
Blogueuses Littéraires
Les liens des blogs littéraires sur cet article :
https://le-guide-du-livre.blogspot.com/2020/03/blogueuses-litteraires.html
⁂
⏬ Je vous aide
dans votre projet d'écriture :
Scénario, Roman, Biographie, Récit de famille, Autobiographie
⏬ Je vous aide
dans votre projet d'écriture :
Scénario, Roman, Biographie, Récit de famille, Autobiographie
LE GUIDE DU LIVRE
Groupe Facebook "LE GUIDE DU LIVRE" :
⁂
Groupe Facebook "LE GUIDE DU LIVRE" :
⁂
LE GUIDE DU LIVRE
Groupe Facebook "LE GUIDE DU LIVRE" :
⁂
Groupe Facebook "LE GUIDE DU LIVRE" :
⁂
⁂
⁂
Image d'arrière plan du Blogger-Google (Hennebont 56) "Parc Botanique de Kerbihan" :
Bonjour, je suis une lectrice
qui aime les auteur(e)s !
Mon Profil Babelio :
LE GUIDE DU LIVRE : "Une liste de lectures !"
⁂
Image d'arrière plan du Blogger-Google (Hennebont 56) "Parc Botanique de Kerbihan" :
Bonjour, je suis une lectrice
qui aime les auteur(e)s !
qui aime les auteur(e)s !
Mon Profil Babelio :
LE GUIDE DU LIVRE : "Une liste de lectures !"
⁂