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Désolée, je suis attendue (roman) Agnès Martin-Lugand
"Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé." Astrid de Larminat - Le Figaro
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Valérie nous a fait parvenir la critique du livre dont elle vient de finir la lecture. LE GUIDE DU LIVRE la publie in extenso :
≪Je viens de terminer ce livre que j'avais en mains depuis plusieurs mois. Je n'ai pas été pressée ni attendue pour le lire en entier. Ce livre est une bonne leçon de vie qui nous confirme bien que c'est l'Amour la priorité dans notre vie avant même de la gagner avec notre travail producteur d'argent. Yaël a même oublié qu'elle aimait Marc, son amour de toujours. Elle ne pense qu'à son travail et satisfaire son patron. Celui-ci la connaît par cœur et lui demande même d'aller se reposer en famille pour de bonnes vacances qu'elle ne sait pas prendre. ≪Désolée je suis attendue !≫ est sa phrase pour fuir le présent et les gens qui souhaitent l'entourer et la soutenir. Marc et Yaël se font attendre mutuellement et ne font que se fuir, pendant plusieurs années.
Parviendront-ils à changer pour être enfin ensemble en oubliant leur travail quotidien ? Yaël ne prend jamais le temps de vivre et de profiter du temps présent. C'est l'oubli du CARPE DIEM. ≪Désolée je suis attendue !≫ :Le titre même du livre est angoissant et exprime qu'elle est toujours pressée d'aller travailler. Elle a même fait, comme disent les professionnels de la santé : un "BURN-OUT", à un moment de l'histoire. Ce livre m'a justement été recommandé par un de ces professionnels, qui soignent avant tout les cœurs. C'est certainement Marc son amour de toujours qui va la réveiller en la quittant, pour avoir trop envie de la retrouver et même en s'excusant de l'avoir fait attendre. Ce livre dévoile l'angoisse du temps qui coule vite ou lentement dans notre vie. Nous n'avons pas tous la même appréciation des heures qui s'écoulent et qui doivent être riches d'Amour avant toute autre chose.≫ Valérie
Psychologue de formation, Agnès Martin-Lugand s'est tournée vers l'écriture et a publié un premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café en auto-édition sur la plate-forme Kindle d'Amazon.com, le 25 décembre 2012.
Vite repérée par des blogueurs littéraires proches du milieu de l'auto-édition2, elle a été abordée par Florian Lafani, responsable du développement numérique des éditions Michel Lafon, avec une proposition d'entrer dans l'édition traditionnelle3. Le roman une fois entré au catalogue de Michel Lafon, l'éditeur a vendu les droits de traduction en plusieurs langues, notamment en allemand, coréen, espagnol, italien, néerlandais, polonais, russe et turc.
Un deuxième roman Entre mes mains le bonheur se faufile a été publié en juin 2014 et un troisième La vie est facile, ne t'inquiète pas en avril 2015, toujours chez Michel Lafon.
Son quatrième roman Désolée, je suis attendue est paru en avril 2016.
Son cinquième roman J'ai toujours cette musique dans la tête est paru en 2017.
Son dernier roman À la lumière du petit matin est disponible depuis le 29 mars 2018.
Après 6 ans d’exercice en qualité de psychologue clinicienne dans la protection de l’enfance, Agnès Martin-Lugand se consacre aujourd’hui à la littérature. Elle analyse et dissèque avec finesse, humour et tendresse les mécanismes de l’âme humaine pour nous livrer des récits qui nous parlent et qui nous vont droit au cœur.
L’auteure du best-seller Les gens heureux lisent et boivent du café, a vendu plus d’un million d’exemplaires de ses trois livres. Agnès Martin-Lugand, que les lecteurs ont véritablement choisie à travers l’auto-édition en 2012, publie aujourd’hui son quatrième roman Désolée, je suis attendue (Michel Lafon). Le récit dresse le portrait d’une femme boulimique de travail, agissant parfois au détriment de sa vie personnelle.
A.M.L. : Mon roman parle d’une femme qui doit finir par trouver le juste milieu entre sa vie personnelle et sa vie de travail, qui l’a engloutie. Le message principal concerne le juste équilibre des choses à trouver pour une femme. On peut être deux femmes, une femme qui travaille et une femme qui réussit dans sa vie personnelle, sans que l’un vampirise l’autre.
Agnès Martin-Lugand était l'invitée de Caroline Roux jeudi. Elle s’apprête à publier son quatrième roman et son premier livre va être adapté au cinéma à Hollywood.
INTERVIEW
Psychologue de formation, Agnès Martin-Lugrand a publié son premier roman en 2012 en auto-édition avant d'être repérée par les éditions Michel Laffont. Les droits de ce premier livre, Les gens heureux lisent et boivent du café, ont été rachetés par le producteur de The Artist et la romancière s'apprête à publier son nouveau roman Désolée je suis attendue.
Mon avis : Avec Agnès Martin-Lugand, on découvre Yaël, une jeune femme overbookée passionnée par son travail d’interprète qui ne vit que pour ça en oubliant tout le reste.
" Comprendrait-elle la déraison, le Grandiose destructeur que j'avais vécu et qui m'avait changée à jamais ? "
Une femme aux portes de la mort.
Un homme incapable d'en finir avec la vie.
Leurs deux voix s'élèvent tour à tour pour nous confier leur histoire, leurs maux, leurs démons, et plus que tout l'amour fou. Un amour qui inspire, réunit et sauve autant qu'il a pu détruire et séparer.
Un roman qui met à nu la puissance des sentiments.
Elle parle dans ce livre de la force de l'amour qui ne disparaît pas dans les cœurs, même de longues années après une séparation brusque. C'est souvent lié à un lieu de vacances, une rencontre forte hors du temps. Mais les retrouvailles sont encore plus puissantes et font super mal. Même au bout de la vie on peut se revoir et les paroles ne suffisent pas, car elles ne sont pas nécessaire. L'amour est plus fort que tout, car il est ancré à vie dans les esprits et les mémoires souffrantes.
Passage page 141 : "Je le retrouvais avec violence et attirance. Je le retrouvais alors que je mourais."