Je l'aimais d'ANNA GAVALDA
« Chloé est chez son beau-père Pierre, le père de son mari Adrien qui vient de la quitter. Elle n'a pas du tout le moral et pleure souvent. Elle se retrouve perdue seule avec ses deux filles, dans cette maison. Elle est si fatiguée. C'est dans la cuisine qu'un soir, Chloé et son beau-père entament une conversation, ou plutôt un monologue de Pierre, qui se poursuit devant la cheminée. Cet homme qu'on ressent tout d'abord froid, raconte toute sa vie sentimentale. "Je l'aimais". Il parle de Mathilde, cette femme traductrice d'anglais de métier, parcourant le monde entier. Chloé écoute avec attention et grand intérêt cet homme qu'elle ne connaissait pas vraiment. Qu'elle belle histoire d'amour, lui raconte son beau-père, alors qu'elle même est abandonnée brusquement par son fils. Elle trouve qu'il raconte super bien sa vie avec ses amoureuses, sa femme Suzanne, sa secrétaire Françoise et cette femme Mathilde si belle et si rayonnante.
Page 94 : « Ecoutez, Pierre, pendant des années, j'ai vécu avec un homme qui ne tenait pas debout parce que son père ne l'avait jamais épaulé correctement.»
Page 103 : «Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre, et puis...
Il se raclait la gorge. - Et puis je l'ai perdue. De la même manière.»
Cet homme aimait trois femmes si différentes et elles étaient au courant de l'existence des autres. Mais il ne voulait pas divorcer de sa femme Suzanne qui elle même n'avait pas le courage de le quitter. Il aimait aussi sa secrétaire Françoise qui organisait sa vie professionnelle de directeur d'entreprise. Il aimait aussi cette belle Mathilde.
Chloé est intriguée par toutes ces histoires. Pierre son beau-père lui dit page 125 : « Non, qu'Adrien s'éloigne. Je pense que tu vaux mieux que ça...Mieux que cette gaieté un peu forcée...Je pense qu'Adrien n'était pas à la hauteur. Il avait chaussé un peu grand avec toi. Voilà ce que je pense !»
Page 127 : « - Moi, si j'étais ton amoureux, je t'attraperais par la peau du cou et te remonterais à la lumière.»
Pierre aime sa belle-fille Chloé et lui remonte le moral en lui racontant une belle histoire d'amour, la sienne avec Mathilde, qu'il rencontre la première fois lors d'une réunion d'affaire.
Page 153 : « J'aimais cette Mathilde. J'aimais le son de sa voix, son esprit, son rire, son regard sur le monde, cette espèce de fatalisme des gens qui se sont beaucoup promenés.»
Pierre et Mathilde étaient deux amoureux qui se retrouvent uniquement dans les hôtels aux quatre coins du monde. Elle aimerait vivre tous les jours avec lui, mais lui propose un jeu de rencontres hypothétiques non programmées pour qui lui seul avait le choix des lieux comme les halls d'aéroports et des jours improbables.
Page 193 : « Une vie en pointillée...Rien, quelque chose. Puis rien de nouveau. Puis quelque chose. Puis rien encore... Une espèce de mirage....Ils nous manquait la vie quotidienne. C'est de ça dont Mathilde souffrait le plus je crois...»
Page 201 : « Tu vas me quitter ? - Non - Tu n'es pas heureuse ? - Pas très.»
Chloé adore le récit que raconte son beau-père.
Page 209 : « Tu veux m'entendre radoter encore !? - Oui - Pourquoi ? - Parce que j'aime les belles histoires. - Tu trouves que c'est une belle histoire ? - Oui.»
Page 215 : « Alors c'est une connerie l'amour ? C'est ça, ça marche jamais. - Si ça marche. Mais il faut se battre... - Se battre comment ? - Se battre un petit peu. Un petit peu chaque jour, avoir le courage d'être soi-même, décider d'être heur... - Oh ! Comme c'est beau ce que vous dites là !»
Ce livre Je l'aimais d'ANNA GAVALDA son premier roman, est une bonne leçon de vie à propos des amours d'un homme un peu perdu : l'amour conjugal qu'on vit tous les jours chacun de son côté, l'amour de certains soirs dans différents lieux avec une femme qu'on ne voit en fin de compte que rarement et l'amour avec sa secrétaire qui organise ses journées de travail. Cet homme aime les femmes telles qu'elles sont, les trouve magnifiques et ne peut pas les quitter. Il est bien amoureux de plusieurs femmes et aime aussi sa belle-fille Chloé. Quel beau livre magnifique.»
Je l'aimais d'ANNA GAVALDA
« Chloé est chez son beau-père Pierre, le père de son mari Adrien qui vient de la quitter. Elle n'a pas du tout le moral et pleure souvent. Elle se retrouve perdue seule avec ses deux filles, dans cette maison. Elle est si fatiguée. C'est dans la cuisine qu'un soir, Chloé et son beau-père entament une conversation, ou plutôt un monologue de Pierre, qui se poursuit devant la cheminée. Cet homme qu'on ressent tout d'abord froid, raconte toute sa vie sentimentale. "Je l'aimais". Il parle de Mathilde, cette femme traductrice d'anglais de métier, parcourant le monde entier. Chloé écoute avec attention et grand intérêt cet homme qu'elle ne connaissait pas vraiment. Qu'elle belle histoire d'amour, lui raconte son beau-père, alors qu'elle même est abandonnée brusquement par son fils. Elle trouve qu'il raconte super bien sa vie avec ses amoureuses, sa femme Suzanne, sa secrétaire Françoise et cette femme Mathilde si belle et si rayonnante.
Page 94 : « Ecoutez, Pierre, pendant des années, j'ai vécu avec un homme qui ne tenait pas debout parce que son père ne l'avait jamais épaulé correctement.»
Page 103 : «Je suis tombé amoureux comme on attrape une maladie. Sans le vouloir, sans y croire, contre mon gré et sans pouvoir m'en défendre, et puis...
Il se raclait la gorge. - Et puis je l'ai perdue. De la même manière.»
Cet homme aimait trois femmes si différentes et elles étaient au courant de l'existence des autres. Mais il ne voulait pas divorcer de sa femme Suzanne qui elle même n'avait pas le courage de le quitter. Il aimait aussi sa secrétaire Françoise qui organisait sa vie professionnelle de directeur d'entreprise. Il aimait aussi cette belle Mathilde.
Chloé est intriguée par toutes ces histoires. Pierre son beau-père lui dit page 125 : « Non, qu'Adrien s'éloigne. Je pense que tu vaux mieux que ça...Mieux que cette gaieté un peu forcée...Je pense qu'Adrien n'était pas à la hauteur. Il avait chaussé un peu grand avec toi. Voilà ce que je pense !»
Page 127 : « - Moi, si j'étais ton amoureux, je t'attraperais par la peau du cou et te remonterais à la lumière.»
Pierre aime sa belle-fille Chloé et lui remonte le moral en lui racontant une belle histoire d'amour, la sienne avec Mathilde, qu'il rencontre la première fois lors d'une réunion d'affaire.
Page 153 : « J'aimais cette Mathilde. J'aimais le son de sa voix, son esprit, son rire, son regard sur le monde, cette espèce de fatalisme des gens qui se sont beaucoup promenés.»
Pierre et Mathilde étaient deux amoureux qui se retrouvent uniquement dans les hôtels aux quatre coins du monde. Elle aimerait vivre tous les jours avec lui, mais lui propose un jeu de rencontres hypothétiques non programmées pour qui lui seul avait le choix des lieux comme les halls d'aéroports et des jours improbables.
Page 193 : « Une vie en pointillée...Rien, quelque chose. Puis rien de nouveau. Puis quelque chose. Puis rien encore... Une espèce de mirage....Ils nous manquait la vie quotidienne. C'est de ça dont Mathilde souffrait le plus je crois...»
Page 201 : « Tu vas me quitter ? - Non - Tu n'es pas heureuse ? - Pas très.»
Chloé adore le récit que raconte son beau-père.
Chloé adore le récit que raconte son beau-père.
Page 209 : « Tu veux m'entendre radoter encore !? - Oui - Pourquoi ? - Parce que j'aime les belles histoires. - Tu trouves que c'est une belle histoire ? - Oui.»
Page 215 : « Alors c'est une connerie l'amour ? C'est ça, ça marche jamais. - Si ça marche. Mais il faut se battre... - Se battre comment ? - Se battre un petit peu. Un petit peu chaque jour, avoir le courage d'être soi-même, décider d'être heur... - Oh ! Comme c'est beau ce que vous dites là !»
Ce livre Je l'aimais d'ANNA GAVALDA son premier roman, est une bonne leçon de vie à propos des amours d'un homme un peu perdu : l'amour conjugal qu'on vit tous les jours chacun de son côté, l'amour de certains soirs dans différents lieux avec une femme qu'on ne voit en fin de compte que rarement et l'amour avec sa secrétaire qui organise ses journées de travail. Cet homme aime les femmes telles qu'elles sont, les trouve magnifiques et ne peut pas les quitter. Il est bien amoureux de plusieurs femmes et aime aussi sa belle-fille Chloé. Quel beau livre magnifique.»
Valérie chroniqueuse LE GUIDE DU LIVRE
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À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée."
A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer.
Tombe alors le masque du "vieux con" autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
"On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder..."
A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. A sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée."
A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer.
Tombe alors le masque du "vieux con" autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.
"On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. Il y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder..."
A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. A sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
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Valérie poète !
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